La différence invisible
Suggestion de lecture

Marguerite a 27 ans et à première vue, rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise, vit en couple… Pourtant, elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Lassée de se sentir en permanence décalée, elle décide un jour de partir à la rencontre d’elle-même ; sa vie va s’en trouver profondément modifiée.
Auteur : Julie Dachez & Mademoiselle Caroline
Titre : La Différence invisible
Date de parution : 06 octobre 2016
Éditeur : DELCOURT
Collection : MIRAGES
Pages : 196ISBN : 9782756072678 (2756072672)
Pourquoi on aime ça:
La différence invisible – Éli
Eli, femme AuDHD, diagnostiquée à 26 ans
Au moment où j’ai lu son histoire, j’avais aussi 27 ans et je m’adaptais à une diète sans gluten (et bien sûr, j’ai un chat). Mon expérience est un peu à l’envers de la sienne. J’ai réalisé en maternelle ma différence, mais j’avais l’énergie pour masquer mes émotions et mes besoins (tout pour plaire) jusqu’à ce que je développe la maladie coeliaque (sans gluten) à 24 ans. Les difficultés que j’avais avant sont devenues ingérables, particulièrement les stims auto-destructeurs (arracher mes ongles). À ça s’ajoute de nouvelles sensibilités sensorielles. Je pensais devenir folle. Avoir le diagnostic TSA a été un grand soulagement, mais c’est lire l’expérience de Marguerite qui m’a mis sur le chemin de l’acceptation de soi. Je me suis achetée un bon casque anti-bruit :)
La différence invisible – François
François, homme AuDHD, diagnostiqué à 53 ans
Ma femme et mon père l’ont lû. Un très bon cadeau. L’album parle du sujet de façon abordable avec humour et sensibilité. Il m’a permis d’améliorer mes relations avec mes proches. Ce que j’apprécie le plus de l’ouvrage est comment il se lit facilement. Pas de statistiques, seulement du vécu.
La différence invisible – Eve-Marie
Eve-Marie, femme AuDHD, diagnostiquée à 51 ans
Ça m’a aidé de lire cette bande dessinée pour quelques raisons. D’abord, j’avais le syndrome de l’imposteur, j’avais encore des doutes si j’étais autistes ou non et de lire l’expérience de quelqu’un d’autre qui a vécu des choses tellement similaires à ma réalité, ça m’a énormément réconforté. Sans dévoiler rien d’important dans l’histoire, l’héroine s’en va aux toilettes pour se calmer, se reposer et elle y reste plusieurs minutes. J’ai fait ça aussi très souvent, du temps que je travaillais. Je l’ai aussi fait lire à mes proches. Sans être une pilule miracle, ça les aidé à comprendre ma réalité, un peu plus. Sommes toute, ça m’a aidé à cheminer, j’ai débarqué de mon surplace « suis-je vraiment autiste? » et j’ai pu passer à autre chose. Et c’est beaucoup.
